Ce qu’il faut savoir pour réussir la rentrée

Des milliers d’élèves retrouvent leur classe. Tous en même temps ! Une fois passée l’émotion du moment, les questions sont nombreuses quand les enfants reviennent à la maison. Soyez prêts.

LEVER (trop) tôt, habillage à toute vitesse et petit déjeuner express : les vacances sont vraiment finies ce matin. Avec dans toutes les familles l’inévitable zeste de nervosité des jours de rentrée. A chacun son angoisse, du petit dernier qui entre en maternelle à la maman qui cavale. Voici quelques conseils pour vous aider à respirer un grand coup, quand viendra le bilan en famille de cette première journée

Encore des fournitures ?

«Si l’enfant revient ce soir avec une liste de fournitures à acheter, faites le tri, conseille Brigitte Masure de la Confédération syndicale des familles. Sélectionnez ce qui paraît urgent et indispensable pour travailler. Renseignez-vous auprès de l’enseignant, par un mot dans le cahier de liaison, pour savoir si telle ou telle fourniture va vraiment servir tout de suite.

Il n’est pas dans la classe de son meilleur ami

«Si votre enfant est vraiment affecté par cette séparation, vous devez l’écouter», assure Stéphane Clerget, pédopsychiatre qui publie à cette rentrée «Comment avoir de vrais amis ?» (Albin Michel). « Il y a des amitiés enfantines très fortes, très tôt. Aujourd’hui, on minimise injustement leur importance et on fragilise inutilement des enfants qui ont besoin d’un poteau sur lequel s’appuyer. Les parents ne doivent pas hésiter avec ceux du copain à plaider tout de suite en faveur d’un changement de classe. Si l’école refuse, alors c’est aux adultes d’aider les petits à maintenir le lien, en les inscrivant ensemble à des activités le mercredi par exemple.»

Il ne veut plus retourner en classe

«C’est un grand classique, surtout en maternelle !! rassure le pédopsychiatre Stéphane Clerget. Certaines rentrées sont vraiment mal organisées et votre enfant peut légitimement être paumé. Il ne faut pas s’alarmer, mais lui rappeler que l’école est obligatoire et essayer d’évaluer avec lui ce qui s’est mal passé. La plupart du temps, c’est la maîtresse ou la récré. Dédramatisez : si la maîtresse a l’air sévère, c’est un air qu’elle se donne… N’hésitez pas à demander à des petits voisins plus âgés d’espionner votre enfant dans la cour pour voir s’il est vraiment isolé ou malmené, avant d’aller voir le directeur ou les surveillants.»

Il a déjà l’air complètement fatigué

«C’est normal, explique le docteur Duforez, spécialiste du sommeil. Il a eu du mal à se coucher hier soir tellement il était excité. En plus, son horloge biologique est encore calée sur le rythme des vacances qu’il ne retrouvera pas avant trois semaines. Et le forcer à se coucher s’il n’a pas sommeil ne servirait à rien. Il faut plutôt veiller à instaurer un rituel, qui sera immuable tous les soirs : il commence par le bain pour l’apaiser, puis le repas où on va proscrire les protides, les repas lourds (pas de pizzas !) au profit des pâtes et des fruits. Il va falloir aussi baisser la lumière, allumer une lampe de chevet orange qui évoque le crépuscule, interdire la DS et la télé et sortir les livres et les jeux calmes.»

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